La maltraitance des enfants

La maltraitance des enfants est un phénomène qui n'est, malheureusement, pas si rare que ça. Pas si rare dans le sens où certaines personnes pensent que cette violence passe uniquement par la violence physique, alors que les maltraitances sont multiples. Dans cet article, je vais vous donner une définition globale de la maltraitance sur enfant ainsi que quelques chiffres tirés de l'OMS.

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1 - Définition globale

Selon l'OMS "La maltraitance à enfant désigne les violences et la négligence envers toute personne de moins de 18 ans".

Il y a de nombreux types de maltraitances :

  • Mauvais traitements physiques (coups, par exemple).
  • Mauvais traitements psychologiques (harcèlement sur l'enfant ou répétition de méchanceté visant à le faire se sentir mal, critiques, insultes et dénigrement, etc...).
  • Négligence (ne pas le surveiller, le laisser seul, ne pas s'en occuper et ne pas veiller à son appétit, soin, etc...).
  • Exploitation commerciale ou autre.

Une maltraitance est définie comme quelque chose qui peut entrainer un danger pour, le développement, la survie de l'enfant, sa santé, sa dignité, sa stabilité, etc...

Le fait de rendre témoin un enfant de violences conjugale peut aussi parfois être considéré comme de la maltraitance.

2 - Quelques chiffres

  • 25% des adultes déclarent avoir subi des violences physiques dans leur enfance.
  • Une femme sur 5 et un homme sur 13 disent avoir subi des violences sexuelles dans leur enfance.
  • 44 % des enfants maltraités ont moins de 6 ans
  • 600 à 700 décès sont imputables à de mauvais traitements infligés par les parents
  • 46 % des cas de maltraitance sont imputables aux pères
  • 25 % des cas de maltraitance sont imputables aux mères
  • 9 % des cas de maltraitance sont imputables aux beaux-pères

Pour plus d'information vous pouvez vous rendre sur le site de l'OMS

Le Rougyff
jeudi 26 septembre 2019 11:50

Mon père, militaire de carrière, confondait la caserne avec la maison. J'ai été battu, dévalorisé, insulté, traité comme un chien. Je me souviens du jour où ma mère était en clinique pour une opération. Il m'avait mis un œil au beurre noir. Ma mère, quand elle s'en est aperçu est rentrée dix jours plus tôt à la maison, avec les risques que cela comportait pour sa santé. Son vice était de m'habiller avec des fringues militaires qu'il récupérait. Tous les quinze jours, boule à zéro! Je souffre aujourd'hui du dos, séquelles de ses mauvais traitements. S'il y a un au-delà, je ne souhaite pas le retrouver : plutôt l'enfer, à moins qu'il n'y soit déjà! J'en veux à tous ceux, même ma mère, qui ne l'ont pas dénoncé aux services sociaux. J'aurais préféré l'orphelinat à cette vie de m...