Les couches du modele osi:
La couche physique:
Elle s’occupe de la transmission des bits de façon brute sur un canal de communication. Cette couche doit garantir la parfaite transmission des données (un bit 1 envoyé doit bien être reçu comme bit valant 1). Concrètement, cette couche doit normaliser les caractéristiques électriques (un bit 1 doit être représenté par une tension de 5 V, par exemple), les caractéristiques mécaniques (forme des connecteurs, de la topologie…), les caractéristiques fonctionnelles des circuits de données et les procédures d’établissement, de maintien et de libération du circuit de données.
L’unité d’information typique de cette couche est le bit, représenté par une certaine différence de potentiel.
La couche liaison de données:
Son rôle est un rôle de « liant » : elle va transformer la couche physique en une liaison à priori exempte d’erreurs de transmission pour la couche réseau. Elle fractionne les données d’entrée de l’émetteur en trames, transmet ces trames en séquence et gère les trames d’acquittement renvoyées par le récepteur. Rappelons que pour la couche physique, les données n’ont aucunes significations particulières. La couche liaison de données doit donc être capable de reconnaître les frontières des trames. Cela peut poser quelques problèmes, puisque les séquences de bits utilisées pour cette reconnaissance peuvent apparaître dans les données. La couche liaison de données doit être capable de renvoyer une trame lorsqu’il y a eu un problème sur la ligne de transmission. De manière générale, un rôle important de cette couche est la détection et la correction d’erreurs intervenues sur la couche physique. Cette couche intègre également une fonction de contrôle de flux pour éviter l’engorgement du récepteur.
L’unité d’information de la couche liaison de données est la trame qui est composées de quelques centaines à quelques milliers d’octets maximum.
La couche réseau:
C’est la couche qui permet de gérer le sous-réseau, i.e. le routage des paquets sur ce sous-réseau et l’interconnexion des différents sous-réseaux entre eux. Au moment de sa conception, il faut bien déterminer le mécanisme de routage et de calcul des tables de routage (tables statiques ou dynamiques…). La couche réseau contrôle également l’engorgement du sous-réseau. On peut également y intégrer des fonctions de comptabilité pour la facturation au volume, mais cela peut être délicat.
L’unité d’information de la couche réseau est le paquet.
La couche transport:
Cette couche est responsable du bon acheminement des messages complets au destinataire.
Le rôle principal de la couche transport est de prendre les messages de la couche session, de les découper s’il le faut en unités plus petites et de les passer à la couche réseau, tout en s’assurant que les morceaux arrivent correctement de l’autre côté. Cette couche effectue donc aussi le réassemblage du message à la réception des morceaux. Cette couche est également responsable de l’optimisation des ressources du réseau : en toute rigueur, la couche transport crée une connexion réseau par connexion de transport requise par la couche session, mais cette couche est capable de créer plusieurs connexions réseau par processus de la couche session pour répartir les données, par exemple pour améliorer le débit. A l’inverse, cette couche est capable d’utiliser une seule connexion réseau pour transporter plusieurs messages à la fois grâce au multiplexage. Dans tous les cas, tout ceci doit être transparent pour la couche session.
Cette couche est responsable du type de service à fournir à la couche session, et finalement aux utilisateurs du réseau : service en mode connecté ou non, avec ou sans garantie d’ordre de délivrance, diffusion du message à plusieurs destinataires à la fois…
Cette couche est également responsable de l’établissement et du relâchement des connexions sur le réseau. Un des tout dernier rôle à évoquer est le contrôle de flux. C’est l’une des couches les plus importantes, car c’est elle qui fournit le service de base à l’utilisateur, et c’est par ailleurs elle qui gère l’ensemble du processus de connexion, avec toutes les contraintes qui y sont liées.
L’unité d’information de la couche transport est le message
La couche session:
Cette couche organise et synchronise les échanges entre tâches distantes. Elle réalise le lien entre les adresses logiques et les adresses physiques des tâches réparties. Elle établit également une liaison entre deux programmes d’application devant coopérer et commande leur dialogue (qui doit parler, qui parle…). Dans ce dernier cas, ce service d’organisation s’appelle la gestion du jeton. La couche session permet aussi d’insérer des points de reprise dans le flot de données de manière à pouvoir reprendre le dialogue après une panne.
La couche présentation:
Cette couche s’intéresse à la syntaxe et à la sémantique des données transmises : c’est elle qui traite l’information de manière à la rendre compatible entre tâches communicantes. Elle va assurer l’indépendance entre l’utilisateur et le transport de l’information. Typiquement, cette couche peut convertir les données, les reformater, les crypter et les compresser.
La couche application:
Cette couche est le point de contact entre l’utilisateur et le réseau. C’est donc elle qui va apporter à l’utilisateur les services de base offerts par le réseau, comme par exemple le transfert de fichier, la messagerie…
BIEN EXPLIQUé et ANALYSé!