Intérruption volontaire de grossesse (IVG) en France

Aujourd'hui, en France, l'avortement est un droit donné à toute femme ne souhaitant pas continuer une grossesse (quelque soit la raison et la cause). Cependant, l'interruption volontaire de grossesse (ou IVG) est un acte réglementé. En voici son fonctionnement.

interruption volontaire de grossesse ivg en france 0 I- Les conditions d'accès

  • Le délais : la plus connue de ces conditions est le délais. En France une IVG ne peut se faire après 14 semaines d'aménorrhée (ou dernier jour des dernières règles) soit 12 semaines de grossesse (3 mois).
  • La jeune femme mineure peut aussi se faire avorter mais dans ce cas, elle doit se faire accompagner d'une personne majeure (ami(e), membre de planning familial, etc...), si elle ne peut être accompagnée de ses parents. De plus, il est obligatoire pour une jeune femme mineur de passer un entretien psycho-social au plus tard 48 heures avant l'avortement (cet entretien est facultatif pour les femmes majeures).
  • 2 examens médicaux sont obligatoires. 1 semaine de réflexion entre les deux examens est nécessaire. Le premier entretien sert à informer la personne sur le déroulement de l'IVG, des risques etc... Lors du deuxième entretien, l'IVG peut être faite. Si la personne souhaite que cette dernière soit faite par un autre médecin, le premier devra lui donner une attestation confirmant de la possibilité d'une IVG lors du 2ème entretien.

Note : le délais d'une semaine peut être écourté si la limite des 12 semaines est proche.

II- Deux types d'avortement

Le premier se fait de manière médicamenteuse. Il ne peut être effectué que jusqu'à la 5ème semaine de grossesse (ou 7ème semaine d'aménorrhée). Il peut se faire dans un établissement de santé ou chez une médecin. La personne devra prendre deux médicaments de manière éloignés. Le premier décrochera l'embryon et le deuxième provoquera les contractions pour l'expulser.

Le deuxième se fait de manière chirurgicale, toujours dans un établissement de santé et souvent accompagné d'une hospitalisation de maximum 12 heures. Un médicament est administré pour dilater le col de l'utérus. Ensuite, un tuyau aspire l'embryon. L'intervention peut se faire en anesthésie locale ou général.

Coût : Normalement, l'avortement est remboursé à 100% par la Sécurité Sociale. Mieux que ça, si la jeune femme mineure ne peut pas bénéficier de la sécurité sociale de ses parents, on ne peut pas lui demander de payer.Pour vous donner une idée indicatif des coûts d'un avortement, vous pouvez vous rendre sur ce site : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1551