L’investissement locatif est un placement rassurant, car il est beaucoup plus stable qu’un investissement boursier. Cependant, il y a de nombreuses démarches à suivre, et il faudra être attentif, tout au long du parcours, afin de choisir le bien qui nous rapportera le plus, et dans les meilleures conditions. Suite aux mois turbulents que nous avons passés en 2020 et en début d’année, il est encore plus important d’écouter les conseils des professionnels.
Utiliser un simulateur pour connaître notre capacité d’emprunt
Avant de se lancer dans la recherche d’un bien locatif, il faut tout d’abord connaître notre capacité à emprunter. Pour ce faire, on peut utiliser des simulateurs de prêt immobilier, qui nous permettront ainsi de calculer nos mensualités, les frais de notaire, et le plus important de tout : notre capacité d’emprunt. Par la suite, on pourra comparer les taux immobiliers, afin de trouver le plus intéressant pour notre achat.
Une recherche sérieuse
Investir dans l’immobilier implique que l’on y mette le temps nécessaire, afin de trouver le bien qui nous conviendra le mieux et qui répondra à toutes les exigences qui feront de lui, un bien lucratif. Si l’on ne prend pas le temps de faire une recherche assidue, bien des erreurs peuvent être commises, qui feront en sorte que le résultat sera divers de celui recherché. La période à travers laquelle nous naviguons présentement, que nous ne pouvons pas encore qualifier de post-Covid-19, fait en sorte qu’il est encore plus important d’agir prudemment.
Un investissement locatif est reconnu comme étant plus sécuritaire que bien d’autres types. Mais c’est aussi un investissement important, de plusieurs dizaines de milliers de dollars, qui s’il n’est pas bien géré pourrait rapidement se retourner et devenir un gouffre financier, dont il sera difficile de sortir. Puisque c’est un logement que l’on achète, alors il faut commencer par s’intéresser à ceux-ci.
Quel bien acheté pour plus de sécurité
Ceux qui lisent cet article en sont probablement à l’achat de leur premier bien immobilier. Dans ce cas, il faut savoir que la grandeur de celui-ci a une importance. Il ne faut pas acheter trop grand au départ. De toute manière, les plus petites surfaces sont généralement plus rentables que les grandes. En effet, un studio ou un T2 se louera plus cher au mètre carré, qu’un bien plus grand. On parle donc, ici, de rentabilité. Celle-ci se transfère aussi lors de la revente. Les plus petits biens prennent de la valeur plus rapidement et se transmettent, d’un acheteur à l’autre, à un prix au mètre carré, plus élevé.
Après, il faut aussi choisir une ville qui connaît une forte demande. À Paris, comme à Lyon, les petits appartements sont constamment recherchés par les étudiants, et les travailleurs qui désirent venir s’y établir. C’est aussi le cas de Bordeaux, ainsi que dans les villes où le nombre d’étudiants est très élevé, telle que Montpellier. Toulouse, Lyon et Rennes sont devant cette dernière sur le podium ; une information à garder en tête.
Où vaut-il mieux acheter ?
Comme nous venons tout juste de le mentionner, les villes étudiantes et les grandes métropoles offrent un intérêt certain pour quiconque veut investir dans le locatif. Cependant, il faut garder une autre règle en tête, avant d’acheter : il est préférable d’acquérir un bien près de chez soi. Bien qu’il soit vrai qu’il existe des agences qui s’occupent de la location de biens immobiliers, ce dernier demeure toujours à notre charge. Si un problème majeur venait à survenir, il serait important de pouvoir réagir rapidement, sur place. Si l’on habite Paris et que notre logement locatif se situe à Montpellier, il sera difficile de pouvoir s’y rendre rapidement, et cette exigence peut se produire.
Habiter à courte distance nous permet aussi de nous rendre sur place pour faire un état des lieux, régulièrement. Il est important de s’assurer que le mobilier n’est pas dégradé et que les appartements sont tenus en bon ordre, afin de ne pas se retrouver avec un bien dans un état misérable, qui coûterait cher de rénover. De plus, si celui-ci est rattaché à ceux des voisins, dans un immeuble régi par un syndic, des problèmes de salubrité pourraient rapidement s’avérer un cauchemar financier, et créerait aussi des relations tendues avec les autres propriétaires.
Neuf ou ancien ?
Le choix de l’ancien ou du neuf peut varier selon les individus. Ceux qui préfèrent éviter les tracas, choisissent généralement le neuf, alors que d’autres recherchent plutôt les bonnes affaires dans l’ancien. Aussi, si vous aimez la rénovation, il est possible de choisir des biens plus dégradés, à moindre coût, afin de leur redonner de la valeur, en les remettant au niveau. Il est possible de les revendre immédiatement après, ou de les mettre en location.
Il faut savoir que dans les deux cas, il existe des possibilités de défiscalisation. Dans le cas de l’achat d’un bien ancien, il s’agit d’un dispositif fiscal qui se nomme le Denormandie, et pour le neuf, la loi Pinel. Dans le premier cas, il faudra investir une somme d’argent importante dans la rénovation, et dans les deux cas, s’assurer que le bien sera mis en location pour un certain nombre d’années. La réduction d’impôt peut aller jusqu’à 21 %.
Louer un meublé : des avantages à garder en tête
Ce type de bien est généralement très en demande en France. De plus, il propose de nombreux avantages au propriétaire. Tout d’abord, celui-ci n’a besoin que de trois mois de préavis, avant de donner congé au locataire. Cette période est de six mois dans le non-meublé. Ceux qui possèdent déjà des biens immobiliers savent à quel point ces trois mois de différence sont importants.
Ensuite, il est possible d’alterner location scolaire (neuf mois) et location saisonnière. Encore là, c’est un avantage important, car les secondes peuvent être beaucoup plus rémunératrices. Encore faut-il que l’appartement se trouve dans une zone touristique.
On l’a compris, l’achat d’un bien immobilier ne s’improvise pas. Il faut se renseigner sur une vaste gamme de sujets avant de passer à l’acte d’achat. Si les retombées financières peuvent être très positives, lors d’une transaction réussie, elles peuvent aussi être inversées et coûter cher au nouvel acheteur.
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