Aujourd’hui, à cause de la faible transparence de certains droits, de nombreux consommateurs se retrouvent mal informés du délais légal de 2 ans. En effet face à un appareil neuf qui se révèle être défectueux, ces consommateurs sont peu nombreux à savoir qu’ils peuvent faire jouer la garantie légale de conformité, valable 2 ans après l’achat. Elle marche autant sur les produits neufs que sur les produits d’occasion. Selon une étude publiée par le Centre européen des consommateurs (CEC), les vendeurs ne feraient pas grand chose pour faciliter la tâche de leurs acheteurs. Normalement, ils le devraient.
En effet, l’enquête incluait une petite centaine de sites web et 127 magasins. Le sondage, destiné à plusieurs centaines de consommateurs, ont fait ressortir ce flou qui entoure la garantie légale de conformité. Il en ait ressorti des données intéressantes. Les ¾ des sites internet et les 2/3 des magasins visités délivrent des informations incomplètes et volontairement vagues sur cette garantie légale. Parfois, il n’est pas écrit vers qui retourner le produit défectueux, la procédure n’est pas expliquée ou bien même, il n’y a pas de date de validité indiquée de la garantie.
Ce qui conduit presque irrémédiablement les acheteurs à confondre les extensions de garantie (payantes) avec cette garantie légale… un avantage de taille pour les vendeurs. Pire encore, certains vendeurs vont jusqu’à nier l’existence de cette garantie (ce qui n’est pas vraiment légal, soit dit en passant). De ce fait, le CEC rappelle qu’il ne faut pas hésiter à faire jouer ce délai légal en cas de défaut d’un produit comme un smartphone, d’une tablette, d’un lave-linge, d’un sèche-linge, d’un aspirateur etc… En France, le délais légal est de 2 ans, si le problème se manifeste dans les 6 mois après l’achat. Il existe aussi une garantie de vice-caché. Mais cette dernière est plus difficile à prouver, dans la mesure où la charge de la preuve revient à l’acheteur.
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