Dans les différentes étapes de la foi, les interactions entre l’individu et l’assemblée évoluent avec l’âge, mais les âges des stades de la foi représentent plutôt « une sorte de correspondance naturelle entre les processus de développement psychosociaux et physiques et les qualités structurantes » de chaque étape.

Quelles sont donc les étapes de la foi ?

Dans la communauté chrétienne, du fait de la présence de représentants de trois ou quatre stades différents, ce qui sera vécu lors du culte « sera sujet à une interprétation constructive sur différents modes » : chacun se construira sa propre interprétation en fonction de ses modes de « connaissance, de valorisation, d’expérimentation et de raisonnement ». Mais Fowler explique aussi que les communautés ont généralement un stade modal de développement. Dans nombre d’assemblées, si la personne ne se situe pas au stade modal de sa communauté, elle sera perçue comme déviante ou déficiente et mise sous pression. Fowler cite Ronald Marstin’s qui montre que le changement de stade implique un changement de communauté, de modes d’appartenances. La personne luttera pour faire correspondre ses nouvelles structures de foi et d’identités à la nouvelle communauté. Ces changements de stades sont plus difficiles à l’âge adulte. D’autre part, la conversion n’implique pas toujours un changement de stade.

Etape de la foi : le rôle du parrain

Le parrain, notion venant de l’Église primitive, est « celui qui a été avant nous », et qui connaît ce que nous allons traverser. « Le parrain et la communauté de parrainage ont des cartes et des modèles à offrir au pèlerin. Ils savent comment marcher aux côtés du pèlerin, l’encourager, et l’aider à régler son allure ». Ils fournissent un « environnement contenant » où les personnes, en sécurité, « peuvent faire leur travail de déconstruction et de reconstruction ». Ils doivent pouvoir « re-connaître » les personnes vivant des « temps difficiles de guérison ou de transformation » ainsi que le changement qui est en train de s’opérer, et confirmer la continuité des relations importantes pour elles. La communauté de parrainage doit guider les personnes dans leur vie de prière. Il lui faut proposer « des ressources théologiques […], des histoires et des images par lesquelles les personnes peuvent donner du sens à ce qu’elles vivent à la lumière de la mémoire et de l’espoir chrétien. Les théories développementales permettent de « donner aux personnes des images pour comprendre ce qu’elles vivent.

Les étapes de la foi

Les étapes de la foi : mode de présence dans la communauté

Venons-en donc aux différentes étapes de la foi dans la communauté. Ces étapes sont très en lien avec le développement de la foi d’un point de vue de l’individu :

Foi et vocation

Bien sur, on peut entamer sa première étape en étant adulte.

1. Juste après la naissance, la foi ?

À ce stade, l’enfant est soumis « à un risque émotionnel sérieux » lorsque ce que Kegan appelle la « culture du maternage », qui permet à l’enfant d’internaliser une confiance, est perturbée.

2. Etape de la foi : la petite enfance

Dans cette première étape, ces personnes viennent au culte en apportant leur impulsivité, « leur curiosité, leur énergie, leur imagination, et leur [manière libre de passer] les frontières […] entre le conscient et l’inconscient, entre l’imaginaire et la réalité.

Ces personnes ont besoin d’une culture du « parentage », consistant à structurer l’environnement par des rituels et des limites laissant un espace suffisant à l’autonomie et à l’expérimentation, et en fournissant « un ferme contrôle sur [les] impulsions et guidant avec amour l’internalisation […] des contrôles de la conscience ». Il faut donc à ses personnes un « environnement relationnel avec un ensemble d’histoires et de symboles qui peuvent fournir des expériences et des modèles pour la structuration de leurs âmes ». À ce stade, la « possibilité d’aligner des symboles et images religieuses puissants avec des sentiments profonds de terreur et de culpabilité [donne de] former des orientations de foi profondes et durables, au niveau des émotions et de l’imagination, pour le meilleur ou pour le pire ». C’est le moment de semer les premières « graines de vocation et de partenariat avec Dieu » par les histoires bibliques, dont on laissera la conclusion ouverte pour éviter la moralisation hâtive, et des témoignages de membres de la communauté. Il faut être attentif à ce que les enfants font de ces histoires ; des distorsions peuvent traduire des abus de la part de l’environnement, en terme de moralisme, par exemple.

Les étapes de la foi

Pour Fowler, il arrive que des adolescents et des adultes, pouvant appartenir à certaines communautés fondamentalistes, et/ou « qui présentent les structures primitives d’une petite enfance non contenue et non protégée présentent, lors d' »épisodes de régression ou de dépression psychotique » des caractéristiques de ce stade. Ils peuvent alors être soumis à leurs impulsions, être particulièrement attirés par des pratiques violentes, ou par le miracle etc.

3. Foi mythico-littérale, soi impérial

Les personnes ayant, à ce stade, une « compréhension relativement non-développée de l’intériorité des personnes », il est difficile de comprendre le lien entre ce qu’elles « disent qu’elles vont faire, les raisons qu’elles invoquent, et ce qu’elles font effectivement ».

Ces personnes viennent au culte avec une aspiration à une sorte d’indépendance fondée sur l’estime de soi et la compétence. Elles ont besoin d’une culture de soutien, telle celle de la famille et de l’école, d’une contrainte pleine d’amour et de confiance.

Quand, vers 11 ans, le moment est venu où l’enfant peut découvrir que les relations de cause-à-effet ne fonctionnent pas toujours, deux cas de figure peuvent se présenter. Quand on donne à l’enfant « assez d’espace émotionnel », il entre dans une sorte d’athéisme. Quand au contraire l’environnement religieux fait preuve de rigidité, la « construction de réciprocité morale s’installe de manière plus permanente dans [son] âme ». Au niveau cognitif, il réalise que les justes ne sont pas toujours récompensés et les méchants pas toujours punis, mais au niveau émotionnel il restera « bloqué dans les structures de la foi mythico-littérale ». Il lui manquera alors une « liberté émotionnelle et une capacité d’intimité » nécessaire pour passer au stade suivant. Ces personnes, dont beaucoup sont adolescentes ou adultes, cherchent souvent avec une sorte de « manipulation naïve » à ce que « notre comportement et nos réponses servent leurs intérêts, besoins et souhaits. Elles peuvent être très douées dans leur vie professionnelle par exemple, mais faire preuve en famille de rigidité résultant en violence, jusqu’à ce qu’à la quarantaine ou à la cinquantaine. Alors, quand leur famille est brisée, ils apprennent douloureusement à faire ce que d’autres ont commencé à 13 ans: interroger leur vie intérieure et celle des autres, rendant possible des mises en perspective interpersonnelles et une relation réfléchie à soi qui permet la relation réfléchie aux autres et à Dieu.

4. Soi interpersonnel : se définir par ses relations

Le plus souvent à partir de l’adolescence, ces personnes viennent au culte avec « le désir d’être en relation avec Dieu et avec les personnes importantes de leurs vies » selon les attentes desquelles elles essaient de vivre ; le sentiment de valeur de ces personnes dépend énormément « de l’appropriation et de l’affirmation d’autres personnes signifiantes ». Par le sermon, elles souhaitent être confortées émotionnellement dans le sens qu’elles donnent à leurs rôles. Leur vision de l’Église est celle d’une famille élargie idéale, d’où l’importance du soutien mutuel dans l’épreuve. La direction de leur vie se fait en fonction des autres. Elles aspirent à l’harmonie, et les conflits les perturbent, « du fait qu’ils semblent menacer le fondement de la communauté » ; elles considèrent « à la fois les besoins et les solutions en des termes interpersonnels ». Ces personnes constituent le gros des personnes engagées dans les communautés classiques.

Limites de ce stade

Ces personnes se sentent mises à l’écart par Dieu lorsqu’elles vivent des tensions avec des personnes de leur entourage. Elles « ressentent souvent une ambivalence non reconnue concernant leur dépendance au soutien venant des autres pour l’identité et la foi ». Elles sont à risque lorsque des relations importantes prennent fin. Les approches analytiques de la foi et des symboles leur semblent inintéressantes ou menaçantes : elles peuvent donc avoir une attitude anti-intellectuelle, orientée par les émotions et les expériences. Elles ont également du mal à prendre en compte les systèmes qui exercent une pression sur les gens, à relier leur foi à des structures sociales, politiques.

Au niveau pastoral, il faut noter que la dépendance trop importante du regard des autres provient de l’absence de mise en perspective à la troisième personne. Ce manque de point de vue transcendant et extérieur déstabilisera l’individu lors d’un conflit avec une personne importante pour elle, ou entre deux personnes importantes à ses yeux. Ce sera donc au pasteur de fournir ce point de vue tiers à la personne, et de démontrer et former la possibilité de ce point de vue tiers à son assemblée par ses sermons.

Que serais-je sans toi ?

D’autre part, à ce stade, les personnes sont à risque lors de la perte, par décès ou par rupture de relation, d’un être ou d’un rôle important dans leur foi et leur identité (J.W. Fowler, Faith Development and Pastoral Care, op. cit., p. 88-89). Le chômage, par la perte de rôle qui peut le caractériser, peut également entrer dans ce cas de figure. L’individu aura alors besoin de la part de la communauté d’une effusion consistante et continue de l’affirmation de la valeur, de l’importance, de l’identité » qu’il continue d’avoir pour ceux qui l’entourent. Ce pourra être le moment pour elle de se poser la question « qui suis-je quand je ne suis pas défini par ces relations-clés ou ce rôle qui m’a été pris? » et d’approfondir ses relations à l’autre et à Dieu. Elle pourra « affirmer un fondement différent à sa propre foi et à son identité ». Elle a besoin d’un soutien consistant « dans la reconstruction des fondements de son identité et de ses perspectives ».

5. 20 – 35 ans, trouver sa juste place

Ces personnes viennent au culte avec une sorte d’individualisme pragmatique et contractuel où elles ont – et gèrent – leurs rôles et leurs croyances. Elles attendent un support et une reconnaissance des choix et des engagements pris avec responsabilité, mais également un espace où elles peuvent se délester de leurs responsabilités, au milieu de personnes qui pensent comme elles. Le culte doit donc être assez intellectuel et en même temps permettre une certaine qualité de relations.

Limites de ce stade

Lorsque l’entrée dans ce stade, généralement situé autour de la vingtaine, s’effectue lorsque la personne est un peu plus âgée et a déjà autour d’elle un réseau bien constitué, la remise en question de ce réseau et de ses autorités peut être ressentie comme « un abandon de communauté » et être très perturbante. D’autre part, à ce stade, l’illusion d’un meilleur contrôle d’elle-même peut conduire la personne à l’auto-déception : tant d’influences et de faims profondes la guident ! Cette prise de conscience a tendance à résulter en une crise à partir de 35 ans. Enfin, en l’absence d’une communauté où la personne peut s’ouvrir et échanger en profondeur, il peut y avoir mise en place d’un « dialogue privé et maladif avec soi-même » pouvant conduire la personne « à désespérer d’elle-même quand les choses vont mal » ou à se permettre des choses qui se révéleront destructives plus tard. C’est le moment où il y a souvent une prise de distance avec ceux dont « l’exemple et l’enseignement » avaient été cruciaux dans l’engagement de foi de la personne. La peur que peut éprouver la personne est celle de la perte du Soi, qui ne se définit plus par rapport aux personnes significatives de l’entourage.

Les étapes de la foi

Accompagnement pastoral dans les étapes de la foi

Ces personnes, connues pour être auto-suffisantes, ont « souvent un besoin non reconnu d’un mur de confession et de lamentations ». Il faut pour elles un groupe où elles puissent relâcher la pression, et « soumettre leur image de soi les uns aux autres – et à l’évangile – pour la corriger ». D’autre part, les personnes à ce stade aiment « relier la foi à leurs vies et aux défis dans le monde » et être « partenaires de l’investigation dans les sources de la foi, […] ont une préférence pour une foi raisonnée, […] ont peur de l’obscurantisme ».

6. Foi conjonctive et le soi inter-individuel

Ces « personnes ont la capacité de comprendre et d’entrer en relation avec des chrétiens de tous les autres stades », et donc de les guider et d’être garants pour eux. Elles peuvent également entrer dans le dialogue inter-religieux en profondeur. Ces personnes viennent au culte avec la conviction que c’est leur devoir de « prier, louer et proclamer la réalité et l’amour de Dieu ». Leur vision de l’Église est celle de l’Église publique.

Limites de ce stade et accompagnement pastoral

Ces personnes peuvent se sentir profondément seules et « sans abri » ; elles sont marquées par l’insistance sur « l’altérité de Dieu et sa non-disponibilité ».L’évangélisation devient pour elles plus difficile. Elles peuvent entrer dans un état de paralysie […] qui, s’il est prolongé, peut couper le lien à l’appel au partenariat avec Dieu ». Ces personnes ont besoin « des dons et des orientations structurantes de personnes d’autres stades pour les rencontrer avec des emphases et des énergies rectificatives ».

7. Ouverture à la foi universelle

Dans l’Église et dans le monde, ces personnes « vivent comme si le royaume de Dieu était déjà un fait réalisé au milieu de nous », et « créent des zones de libération et de rédemption dans le monde qui sont à la fois menaçantes et libératrices pour nous autres ».

Devenir adulte et devenir chrétien au sein de la communauté

Les mentors soutenant la recherche de la vocation sont d’une grande importance. Ils doivent aider la personne à coordonner son récit de vie personnel aux interactions sociales et à sa vision de Dieu et de la foi, « en direction d’un partenariat fidèle et imaginatif avec Dieu ». «Être dans sa vocation signifie apporter une contribution créative au drame qui se dévoile à l’instant même, en accord avec la vision et le dénouement prévus par le dramaturge », en acceptant ce que nous n’avons pas choisi dans le scénario. Il s’agit de faire confiance au directeur, qui est aussi acteur. Chez les personnes vivant leur vocation, « la qualité de leur engagement, [leur joie et leur créativité est] proche de ce que signifie, au mieux, être un être humain ».

Se réaliser

La communauté chrétienne doit pouvoir mettre au défi ses jeunes de « former leur rêves de jeunes adultes en termes de vocation ». Là où la société proposera d’accomplir sa destinée en ayant du succès dans certains domaines qu’elle valorise particulièrement, l’invitation à rêver de sa vocation posera la question des dons de la personne, des choses qui la font vibrer et des activités dans lesquelles elle sent qu’elle est réellement elle-même. « La communauté chrétienne […] doit témoigner de la fidélité et du pouvoir d’un Dieu providentiel qui invite, aide à façonner et à s’investir dans un partenariat actif avec ceux qui recherchent sincèrement à répondre à leurs appels ».

Les étapes de la foi

Sérénité sur l’océan, vers des horizons radieux

Pour citer J.W. Fowler (Becoming Adult, Becoming Christian: Adult Development and Christian Faith, op. cit., p. 107), « La soif de purification et d’approfondissement de sa vocation au milieu de la vie peut se révéler dans une variété de symptômes et de formes. [Par exemple, le burn out peut souvent être identifié] à des protestations de l’âme dont les aspirations vocationnelles ont été trop longtemps ignorées, supprimées ou violées.[…] Le vrai vide vient de la découverte du fait que la stratégie consistant à être fondé en soi-même est un fondement inadéquat pour nos vies ».

Ces personnes, lorsqu’elles sont libérées, peuvent changer de chemin pour mieux répondre à leur vocation, considérer avec amour et humour les personnes en prenant en compte qui Dieu les appelle à être. Elles sont des témoins crédibles de la « fidélité de Dieu qui nous rencontre dans la vocation ».

L’église, une communauté de personnes à différents stades de la foi

J.W. Folwer explique que « des clashs et des antipathies entre personnes représentent une forme commune de la « statique interstade ». Rendre de tels groupes capables de coexister et de travailler ensemble avec intégrité dans une église représente […] un des accomplissements majeurs de l’accompagnement et du leadership pastoraux ». Pour Fowler, les communautés chrétiennes ont généralement un stade de la foi modal. Il suggère que « le défi et la vocation particuliers de […] l’Église publique [est] d’être pionnière dans la création et le développement de communautés de foi « multimodales » », faisant une place aux personnes de chaque stade, en « travaillant consciencieusement et intentionnellement à devenir une écologie du prendre soin et de la vocation nourrissante et structurante. Elle rencontrera et inclura les personnes à leurs niveaux de développement variés ». Pour cela, la communauté devrait aspirer à avoir pour niveau modal le stade de la foi conjonctive qui, dit-il, « gardera notre prédication, notre enseignement, et notre accompagnement pastoral ouvert dans le sens d’une croissance continue en relation à l’appel de Dieu » – le stade universalisant permet, pour lui, de garder cette ouverture « au Royaume de Dieu qui s’approche ». Cette « tension entre l’aspiration et l’acceptation » est essentielle dans la perspective de l’appel que Dieu lance à une transformation continuelle.

Un témoignage d’un engagement (ici, en Afrique du Sud)

Les violences et la drogue sévissent sur le quartier de Manenberg où nous sommes hébergés. Non loin de Cape Town en Afrique du Sud, Manenberg est le triste lieu de conflits qui finissent parfois mal. Pourquoi sommes-nous donc là ? Nous sommes le groupe de Taizé qui est confié à l’église de la Réconciliation. Le nom de l’église nous surprend, ambitieux pour un tel quartier. Entre deux immeubles gris, j’aperçois deux ou trois fils de linge suspendu. Ces fils courbés sont accrochés entre ces deux immeubles et dessinent comme un large sourire. Ils forment aussi un lien entre voisins.

etapes foi manenberg keep faith

Nous rencontrons notre hôte, c’est elle qui nous héberge durant le séjour. Elle est engagée dans l’église et organise différentes rencontres entre nous et quelques habitants. Nos visites ont enthousiasmé les personnes qui ont pu témoigner. Nous avons accueilli leur propos, l’histoire de leur vie ici et leur raison de rester. Pourquoi rester dans la laideur de ce faubourg ? L’attachement à ce lieu est pourtant parfois presque palpable, touchant. Peu à peu apparaît un point commun qui lie les habitants et qui rend supportable la douleur qui souvent règne ici. Nous comprenons doucement pourquoi les habitants de Manenberg souhaitent poursuivre leur vie ici. Lentement nous est révélée la direction vers laquelle toutes et tous regardent sans doute souvent.

Dimanche matin, à la célébration, on lit les premières phrases projetées en haut du mur près de la chorale. Elles nous font lever la tête : « Keep the faith. Hold on. It might be stormy now, but it can’t rain forever ».

Nous entrons dans le souffle puissant qui fait vibrer Manenberg, c’est un vent de confiance qui emmène vers la beauté d’une promesse : l’espoir d’un monde meilleur.

etapes foi fowler

Espoir d’un monde meilleur…

Conclusion

Selon J.W. Fowler, il existe plusieurs stades du développement de la foi dans la communauté, que l’on peut aussi étudier du point de vue de l’individu. Durant toute notre vie, le chemin de foi peut parcourir plusieurs de ces étapes, sans forcément que cela correspondance à des âges donnés.

Les étapes de la foi

« L’éternel est mon berger »

Références sur les étapes de la foi et le développement personnel

Quelques références sur les étapes de la foi :

J.W. Fowler, Faith Development and Pastoral Care

J.W. Fowler, Becoming Adult, Becoming Christian : Adult Development and Christian Faith

J. Poujol et C. Fébrissy, Les étapes du développement psychologique et spirituel