Lorsqu’on perturbe un appareil pendant son fonctionnement normal, comment se comporte-t-il pendant et après la perturbation ? Faut-il une opération manuelle pour le relancer ou revient-il à son bon fonctionnement tout seul ? Ou même, lors de la perturbation, il reste imperturbable ? C’est ce qu’une approche normative décrit par le critère d’aptitude A, B ou C. Voyons donc maintenant de quoi il s’agit lorsqu’on parle de critère A, B ou C.

Le bon fonctionnement d’un appareil électrique pendant (et après) un test se caractérise par le critère d’aptitude : A, B ou C.

La norme CEI61326-1 définit le critère d’aptitude :

Critère A

Le critère A est défini ainsi :

« Pendant l’essai, fonctionnement normal dans les limites de la spécification. »

L’appareil testé continue à fonctionner correctement pendant l’essai et après l’essai. Il ne doit y avoir aucune dégradation apparente.

Critère B

« Pendant l’essai, dégradation temporaire ou perte de fonction ou de comportement qui est autorécupérable. »

L’appareil testé est autorisé à dysfonctionner pendant le test mais doit revenir tout seul à son fonctionnement normal une fois l’essai terminé.

Exemple : interruption d’un système de transfert de données pendant l’essai mais reprise automatique ensuite.

Critère C

« Pendant l’essai, dégradation temporaire ou perte de fonction nécessitant l’intervention d’un opérateur ou une remise à zéro du système. »

Exemple : ordinateur fixe débranché pendant 5 secondes. Il ne redémarre pas tout seul.

Exemple 2 : déclenchement d’un système de protection qui doit être réarmé par un opérateur (ou une opératrice).

Critère d’aptitude A, B ou C

Les normes électriques contiennent des exigences à différents essais électriques ou mécaniques et dans ces exigences, il est demandé à l’appareil de répondre idéalement au critère A ou éventuellement parfois B.