Les différents défauts (résistance série, inductance de fuite, inductance magnétisante, pertes par hystérésis) doivent être tous pris en compte pour décrire le comportement global d’un transformateur réel. On obtient ainsi le schéma suivant :
R1 : résistance série du primaire
L1 : inductance de fuite du primaire
Rf : modèle des pertes ferromagnétiques par hystérésis
Lm : inductance magnétisante
L2 : inductance de fuite du secondaire
R2 : résistance série du secondaire
En réalité, le courant im (courant consommé par le transformateur à vide) est faible devant les valeurs possibles de i1t. La chute de tension aux bornes de R1 et L1 en série est faible. Pour éviter le noeud où i1 se partage en i1t et im, on peut faire passer Rf et Lm « devant » R1 et L1. Ainsi la tension aux bornes du transformateur idéal est indépendante de Rf et Lm. Cela simplifie les calculs.
On obtient alors le schéma suivant :
Rf et Lm sont placés devant R1 et L1.
Pour finir, on peut ramener R1 et L1 au secondaire par le rapport de transformation k (voir article « résistance des enroulements »).
On a donc le schéma simplifié :
Ci contre, le schéma équivalent avec R1 et L1 ramenées au secondaire :
Rs = R2 + k².R1
Ls = L2 + k².L1
C’est ce schéma qu’on utilise pour l’étude du transformateur.
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