L’agoraphobie est connue comme étant une phobie, une peur très puissante, des lieux publics et des grands espaces, de la foule, etc… Cette phobie traduit en réalité un sentiment d’ insécurité puissant et une peut de ne pas pouvoir fuir ou se cacher en cas de danger. Cependant, l’agoraphobie ne doit pas être confondue avec l’ochlophobie qui est une peur de la foule en tant que « masse oppressive » et source d’inconfort, et qui n’est pas une peur de ne pas pouvoir s’échapper.
1 – Les symptômes
Comme beaucoup de troubles mentaux, l’agoraphobie a ses propres symptômes. Beaucoup de phobies apparaissent après un traumatisme (accident, chômage, choc et autres…). Les symptômes varient selon l’intensité de la phobie et donc selon la personne. Certaines personnes subiront des attaques de panique se traduisant par des palpitations, de la tachycardie, des tremblements incontrôlables, des douleurs, souffle court, malaise parfois, dans les formes les plus graves, de la déréalisation et de la dépersonnalisation. D’autres auront simplement des vertiges, des angoisses soudaines, une angoisse intense en fond qui ne veut pas se calmer.
Note:Les crises de panique ne sont pas très dangereuses pour la santé, si la personne n’a pas de pathologie particulière comme des problèmes cardiaques ou de l’asthme.
Le risque de l’agoraphobie est que celui qui en souffre risque de de dé-sociabiliser pour éviter ces instants d’angoisse intenses et de se couper peu à peu de la société.
2 – Fréquence du trouble
Aujourd’hui, l’agoraphobie semble toucher entre 2% et 4% de la population (sous des formes plus ou moins handicapantes). Sous sa forme mineure (dite simple) elle apparaît souvent entre la fin de l’adolescence et la trentième année. Sous sa forme majeure (troubles de paniques, handicap dans la vie de tous les jours) elle apparaît généralement entre 30 et 45 ans.
Cependant, ces chiffres ne sont que des moyennes et les phobies peuvent apparaître à tout âge.
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