Pour l’exemple, on étudie la plaque signalétique d’un moteur (la même que les autres articles):
230V/400V, 50Hz, 4 pôles (2 paires de pôles), 2.2kW, 8.1A/4.7A, cos Phi = 0.85, 1420 tours/min.
Fonctionnement à vide
On branche ce moteur sur 400V triphasés (couplage étoile). On constate expérimentalement que sa fréquence de rotation n vaut 1487tours/min. Le moteur reçoit alors une puissance qui correspond à la puissance à vide Pv : 275W avec un courant en ligne de Iv = 2.9A efficaces (Iv : courant à vide). Ce courant n’est pas du tout négligeable devant le courant nominal (4.7A) à pleine charge.
Le glissement vaut :
g = (ns – n) / ns = (1500 – 1487) / 1500 = 0.87%
Le glissement est très faible, c’est à dire que le rotor tourne presque au synchronisme.
Le cos φ vaut :
cos φ = Pv / (√3.U.Iv) = 275 / (√3 x 400 x 2.9) = 0.14
A vide, cos φ est faible. Le moteur apparaît fortement inductif.
Fonctionnement en charge
On peut maintenant charger ce moteur avec un frein adapté, c’est à dire qu’on lui applique un couple résistant. Lorsqu’on augmente le couple résistant (du fonctionnement à vide jusqu’à pleine charge):
– la puissance mécanique à fournir par le moteur augmente (de 0 à sa puissance nominale 2.2kW)
– le courant appelé augmente (de Iv = 2.9A jusqu’au courant nominal de 4.7A)
– cos φ augmente (de 0.14 à 0.85)
– la fréquence de rotation baisse un peu (de 1487 à 1420 tours/min)
La fréquence de rotation varie assez peu alors que le cos φ varie beaucoup.
Laisser un commentaire