Beaucoup d’applications électroniques nécessitent une tension d’alimentation continue. Le redressement peut se faire par diodes ou par thyristosr. Le thyristor se comporte comme une diode qu’on peut commander en tout ou rien.Son symbole est le suivant :Ce symbole rappelle celui de la diode. La patte supplémentaire (gâchette) permet la commande du composant. Il est constitué de 4 zones de semiconducteurs dopés PNPN, comme on le voit très schématiquement ci dessous :
Ceci permet de comprendre qu’un thyristor se comporte comme l’assemblage de deux transistors connectés entre eux de la façon suivante :
Amorçage d’un thyristor bloquéLorsque le potentiel d’anode est supérieur au potentiel de cathode (Vak>0), une impulsion de courant dans la gâchette fait entrer en conduction le transistor NPN. Le courant doit « rentrer » dans la gâchette. Le courant collecteur du NPN est égal au courant de base du PNP qui entre en conduction aussi. Le courant collecteur du PNP va dans la base du NPN dont la conduction est ainsi maintenue. Si le courant de gâchette cesse, la conduction de l’ensemble continue.Il existe d’autres façons d’amorcer un thyristor bloqué (à éviter)- Toujours lorsque Vak>0, si la tension Vak dépasse une certaine valeur (tension de retournement), le thyristor devient passant automatiquement sans courant de gâchette.- Si la tension Vak varie brutalement (variation trop rapide dans le temps).
Les courants de gâchette sont de quelques dizaines de mA pour des courants d’anode de plusieurs ampères. Ci dessous, un exemple de thyristor en boitier TO220. Une série de modèles connus sont les TIC106M (600V, 4A) et TIC106D (400V, 4A).
Bonjour, oui, à condition que le courant soit toujours de même sens (le thyristor ne peut conduire que dans un sens). Par ailleurs pour des courants forts (plusieurs ampères), il faut penser à refroidir le thyristor… Cordialement
Salut ! Je peut utiliser un thyristor a la place d’un contacte.