Cette allocation est versée à la personne ayant pris un congé de solidarité familial, et qui a pris la décision d’accompagner et de s’occuper d’un proche durant ses derniers moments de vie. Son versement est d’une durée limitée et soumis à condition.

Allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie

1 – Les conditions d’accès

L’allocataire doit être bénéficiaire de ce fameux congé de solidarité familial (que nous avons déjà abordé dans un autre article), quelque soit la forme de ce fameux congé (continu, fractionné, permettant un temps partiel…).

Plusieurs salariés d’une même boite peuvent partager cette allocation s’ils s’occupent de la même personne

Pour bénéficier de cette allocation, vous devez vous occuper de la personne mourante, à son domicile et non à l’hôpital. Cependant, il peut s’agir aussi d’une maison de retraite, du domicile de l’accompagnant ou d’une tierce personne, ou d’un d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Une personne sans emploi peut bénéficier de cette allocation s’il vit avec la personne ou s’il est un parent proche (parent, frère, sœur, fille, fils) ou une personne de confiance.

2 – Démarches

Vous devrez remplir un formulaire Cerfa : (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R19466), une attestation de l’employeur comme quoi vous bénéficiez bien d’un congé de solidarité familial, ou que vous avez transformer ce dernier en temps partiel.

Vous devez envoyer ce dossier à la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Si vous ne constatez aucune réponse dans les 7 jours suivant la réception de votre dossier, vous pouvez considérer que la CPAM est d’accord.

3 – Le montant

Le montant est fixé à 55, 15 euros par jour.

Si, cependant, vous avez décidez de faire de votre congé, un temps partiel pour votre travail, vous ne toucherez que 27,58 euros par jour.